Promeneurs sur la Lande. Huile sur toile (54x73cm)
Visuel présenté avec l’aimable autorisation de Maître Éric Pillon. #ericpillonencheres
Cette œuvre a été présentée à la vente à Versailles (Hôtel des ventes du Château) le 29 juin 2014.
Cette belle peinture à l’huile a été réalisée avant 1900 (entre 1877 et 1890 probablement), comme en atteste le format particulier de la signature située en bas et à gauche de la composition. La localisation n’est pas précisée. Quoiqu’il en soit, l’artiste a utilisé ici une palette exceptionnellement riche. Elle se décline notamment, au-delà des ocres et rosés utilisés, par un camaïeu de verts nuancés qui traduisent bien l’atmosphère de ce paysage encaissé et rude où le minéral côtoie intimement le végétal.
Les teintes délicatement bleutées du fond de la composition, rappellent les effets qu’utilisait Claude Monet, un ami du peintre. Elles subliment l’effet de profondeur qui se dégage de l’arrière plan. Dans l’édition du 15 juin 1899 du « journal » dans la rubrique « L’Art d’aujourd’hui », Gustave Geffroy déclare à propos de William Thornley : « Il faut le louer du résultat obtenu par sa volonté. Comme ce devait arriver, il lui est resté une souvenir de ses études premières, et beaucoup de ses paysages peints sont établis à la manière de Claude Monet. La parenté est surtout visible lorsque M. Thornley s’attaque aux aspects de falaises (..) »
On devine l’effort fait par les marcheurs engagés sur ce sentier escarpé les conduisant vers les maisons situées sur les hauteurs. Les volutes de fumées qui s’échappent de leurs toits traduisent une ambiance automnale, voire hivernale. Un ciel clair, aux nuances pastellisées, atténue quelque peu, par une douce luminosité, le côté sauvage de la composition. L’ensemble est très harmonieux.
Walkers on the Lande. Oil on canvas (54x73cm)
Visual presented with the kind permission of Maître Éric Pillon. #ericpillonencheres
This work was presented for sale at Versailles (Hôtel des Ventes du Château) on June 29, 2014.
This beautiful oil painting was produced before 1900 (probably between 1877 and 1890), as evidenced by the particular format of the signature located at the bottom left of the composition. The location is not specified. Regardless, the artist used an exceptionally rich palette here. It is available in particular, beyond the ochres and pinks used, by a shades of nuanced greens which clearly reflect the atmosphere of this steep and harsh landscape where minerals rub shoulders intimately with plants.
The delicately bluish tints of the background of the composition recall the effects used by Claude Monet, a friend of the painter. They enhance the effect of depth that emerges from the background. In the June 15, 1899 edition of the “journal” in the “Art of Today” section, Gustave Geffroy declared about William Thornley: “We must praise him for the result obtained by his will. As was to be the case, a memento of his early studies remained, and many of his painted landscapes are drawn in the style of Claude Monet. The relationship is especially visible when Mr. Thornley tackles the cliff aspects (..)”
We can imagine the effort made by the walkers on this steep path leading them towards the houses located on the heights. The plumes of smoke escaping from their roofs convey an autumnal, even wintery atmosphere. A clear sky, with pastel shades, somewhat attenuates, with a soft luminosity, the wild side of the composition. The whole thing is very harmonious.
