F119 La Côte aux Pays-Bas

La Côte aux Pays-Bas. Huile sur toile (41x66cm). Après 1900 (1920 ?)
Visuel présenté avec l’aimable autorisation de la Maison des ventes Millon. #millon_auction. Cette œuvre (Lot 125) a été présentée à la vente à Paris (Drouot) le 6 février 2012.

Le journal « L’Echo Pontoisien »  du 8 décembre 1921, dans ses « Notes d’Art » mentionne, parmi les œuvres présentées lors d’une vente organisée à Pontoise le 18 décembre 1921, une œuvre intitulée « Le Moulin de Dordrecht »,  qui évoque « quelque Yongkind (Jongkind) ». Si William Thornley fit différents voyages en Hollande, pays qu’il affectionnait particulièrement, avant 1900,(1884, 1898), il en fit également dans les années 1920.

Cette œuvre, compte tenu du format de la signature et du style du peintre est à situer probablement à cette période là.  Pour mémoire, Jongkind rencontra Monet vers 1864, à Honfleur, sur la Côte normande. Il y côtoya également Eugene Boudin qu’il influença. Monet profita également de l’expertise de Jongkind. A son sujet  il déclara  : « c’est à lui que je dois l’éducation définitive de mon œil ».

La suite, on la connait, et on la devine, notamment l’influence que ces différents peintres eurent probablement sur William Thornley, sur le soin qu’il prit à décrire et à valoriser, avec méticulosité, le ciel dans nombre de ses compositions, comme c’est aussi le cas pour cette oeuvre.

The Coast in the Netherlands. Oil on canvas (41x66cm). After 1900 (1920?)
Visual presented with the kind permission of Maison des ventes Millon. #millon_auction This work was presented for sale in Paris (Drouot) on February 6, 2012.

The newspaper « L’Echo Pontoisien » of December 8, 1921, in its « Art Notes » mentions, among the works presented during a sale organized in Pontoise on December 18, 1921, a work entitled « Le Moulin de Dordrecht », which evokes “some Yongkind (Jongkind)”. If William Thornley made various trips to Holland, a country he was particularly fond of, before 1900 (1884, 1898), he also made them in the 1920s.

This work, given the format of the signature and the style of the painter, is probably to be placed at this period. For the record, Jongkind will meet Monet around 1864, in Honfleur, on the Normandy coast. He also rubbed shoulders with Eugene Boudin, whom he influenced. Monet also benefited from Jongkind’s expertise. About him  he declared: “it is to him that I owe the definitive education of my eye.”

We know what happened next, and we can guess, notably the influence that these different painters had on William Thornley, in the care he took to meticulously describe and enhance the sky in many of his compositions. Obviously, this work was no exception to the rule!