Amour de face. (Planche de 44,5 x 31,5cm, visuel de 22,5×18,5cm) 1er Recueil d’après François Boucher (1881). Lithographie de G.W.Thornley numérotée 519. L’une des 25 lithographies du premier recueil réalisé par William Thornley en 1881, d’après François Boucher (1703-1770). Selon la manière des deux crayons (ici pierre noire, et craie blanche).
La lithographie représente un amour, de face, un « putto » (putti au pluriel). Le personnage du putto est inspiré principalement de l’art de la Grèce antique. François Boucher associera souvent ces petits personnages, souvent sympathiques , mais parfois inquiétants, à ses nombreuses œuvres où Vénus siège en majesté dans toutes sortes de poses. Cette œuvre est particulière. William Thornley a pris exceptionnellement le parti de partir d’un fond sombre. Il s’appuie sur l’obscurité pour faire monter la lumière, la faire « émerger du chaos » un peu comme pour reprendre à sa façon le procédé utilisé par Rembrandt (primature sombre) dans certaines de ses compositions. Le résultat est confondant. L’hyper contraste en résultant est à cet égard remarquable. Le regard (à priori sévère) de ce « putto » ne peut pas laisser pas indifférent celui, celle ou ceux qui le croisent..

Cupid, face on. (Plate 44.5 x 31.5 cm, visual 22.5 x 18.5 cm) 1st Collection from models of François Boucher (1881). Lithograph by G.W. Thornley numbered 519. One of the 25 lithographs in the first collection produced by William Thornley in 1881, after François Boucher (1703-1770). Depending on the style of the two pencils (here black chalk and white chalk).
The lithograph depicts a cupid, face on, a « putto » (putti in the plural). The character of the putto is primarily inspired by the art of ancient Greece. François Boucher often associated these small figures, often friendly but sometimes disturbing, with his numerous works where Venus sits majestically in all sorts of poses. This work is unique. William Thornley has exceptionally chosen to start from a dark background. He uses darkness to bring out the light, to make it « emerge from chaos », a bit like taking up in his own way the process used by Rembrandt (dark primature) in some of his compositions. The result is astonishing. The resulting hyper contrast is remarkable in this respect. The (apparently severe) gaze of this « putto » cannot leave indifferent the person or people who come across it.