Vue de Pontoise depuis les Clos. Huile sur toile (après 1900). Visuel reproduit avec l’aimable autorisation du propriétaire de l’oeuvre, le Musée William Thornley (Osny).
Cet endroit est bien localisé, il s’agit aujourd’hui de la rue Éric de Martimprey (1923-1943).
Cette magnifique peinture à l’huile, aux couleurs claires empruntées à la palette des impressionnistes illustre bien à quel point William Thornley s’inspira largement de leurs techniques. Une aquarelle représentant le même paysage a été présentée lors de la rétrospective organisée en 1994 à Osny par le Musée William Thornley. Son titre : « Pontoise, Chemin des Clos ».
On peut noter le soin apporté par le peintre à décrire les arbres avec précision. La composition a probablement été réalisée à la fin de l’été ou en tout début d’automne. On aperçoit, au fond et à droite, la cathédrale Saint-Maclou ( à l’époque, une église), et à gauche l’église Notre-Dame. Pour reprendre la pensée exprimée dans le journal « L’Echo pontoisien » du 11 juillet 1929, « Partout d’ailleurs se remarque la touche si personnellement vigoureuse et délicate de William Thornley, qui sait fixer sur la toile, non seulement avec le talent indiscutable qui lui est propre, mais avec une âme profonde d’artiste, toutes les beautés les plus fines de la nature. »

This magnificent oil painting, with light colors borrowed from the palette of the Impressionists, clearly illustrates the extent to which William Thornley was largely inspired by their techniques. A watercolor representing the same landscape was presented during the retrospective organized in 1994 by the William Thornley Museum concerning it. Its title: “Pontoise, Chemin des Clos”. This place is well located, today it is rue Eric de Martimprey. We will also note with interest the care taken by the painter to describe the trees with precision (including the birch with its catkins). The composition was probably made at the end of summer or at the very beginning of autumn. We can see, in the background and to the right, the Saint-Maclou cathedral (at the time, a church), and to the left the Notre-Dame church. To take up the thought expressed in the newspaper “L’Echo pontoisien” of July 11, 1929, “Everywhere, the vigorous and delicate touch of William Thornley is noticeable, who knows how to fix on the canvas, not only with the indisputable talent which is his own, but with a deep artistic soul, all the finest beauties of nature. »