Paysage lacustre animé. Huile sur toile (46x59cm)
Visuel présenté avec l’aimable autorisation de l’Etude de Denis Herbette à Doullens (Somme) #herbetteauction
Le format de la signature (difficilement lisible en bas et à gauche) permet de dater cette œuvre aux alentours de 1900, probablement à la fin des années 1890. L’endroit n’est pas identifié.
Cette composition oppose visuellement la partie gauche aux verts intenses et sombres, à la partie droite de la pièce d’eau ( à priori un lac) aux teintes plus claires, pastellisées et délicatement bleutées. La nature presque sauvage des lieux, sublimée par une luminosité particulière, s’offre à notre regard. Des promeneurs apportent une touche de vie et d’animation à ce joli décor lacustre. Le sentier qu’ils empruntent surplombe des massifs d’arbres aux essences mélangées, conifères ou feuillus qui bordent le lac.
William Thornley posait souvent son chevalet au bord des étangs, des lacs et des bords de rivières qu’il affectionnait en particulier. Le 13 décembre 1923, dans les « Notes d’Art » de l’Echo Pontoisien, on peut lire ces quelques lignes à propos de William Thornley : « Quel que soit le site, l’artiste est toujours à l’aise devant la nature, il en sait exprimer tout l’attrait (…) trouve devant lui le décor tout préparé, y surprend les jeux de la lumière et des nuages, la limpidité de l’atmosphère, (…) les reflets des arbres dans le miroir fidèle des eaux, le frisalis des feuilles aux baisers de la brise et à la morsure du vent. »

Lively lake landscape. Oil on canvas (46x59cm)
Visual presented with the kind authorization of l’Etude de Denis Herbette à Doullens (Somme) #herbetteauction
The format of the signature (difficult to read at the bottom and left) allows us to date this work around 1900, probably at the end of the 1890s. The location is not identified.
This composition visually contrasts the left part with intense and dark greens, with the right part of the body of water (a priori a lake) with lighter, pastellized and delicately bluish tones. The almost wild nature of the place, enhanced by a particular luminosity, is offered to our gaze. Walkers bring a touch of life and animation to this pretty lake setting. The path they take overlooks clumps of trees of mixed species, conifers or deciduous trees which border the lake.
William Thornley often placed his easel at the edge of ponds, lakes and river banks that he particularly loved. On December 13, 1923, in the “Notes d’Art” of the Echo Pontoisien, we can read these few lines about William Thornley: “Whatever the site, the artist is always at ease in front of nature , he knows how to express all its appeal (…) finds the decor ready-made before him, surprises there the play of light and clouds, the limpidity of the atmosphere, (…) the reflections of the trees in the faithful mirror of the waters, the frisalis of the leaves to the kisses of the breeze and the bite of the wind. »