Marine. Huile sur toile (60x81cm).
Le visuel (Photographe : Laurent Mayeux) , est reproduit avec l’aimable autorisation de l’Etude Mercier. #mercier.art
Cette oeuvre a été présentée à l’occasion de la vente du 4 mai 2008 organisée à Lille (Salle des ventes du 14 rue des jardins).
Le format de la signature (un peu tronquée sur l’image) laisse penser qu’il s’agit d’une oeuvre réalisée après 1900. Le lieu n’est pas localisé, comme c’est souvent le cas pour de nombreux paysages réalisés par William Thornley.
Dans une note qu’il rédigea pour l’édition du « Journal » du 12 juin 1899 (article intitulé « les petits salons »), à propos d’’une exposition des euvres du peintre à la galerie Georges Petit (1856-1920), le critique d’Art, Yveling Rambaud déclara : « la façon d’exprimer diversement les spectacles de la nature, la matière qu’il y emploie ne sont point pour ne pas surprendre (..) Il évoque « la mer d’Azur, sertie en pierre précieuse par son amoureuse brosse ». Faisant allusion ensuite à la préférence de l’artiste pour les ciels qu’il peignit en Hollande, il ajoute : « cette préférence se traduit surtout dans la délicatesse des atmosphères, l’enveloppement lumineux et doux des choses et les scènes de ciel où les nuages, tour à tour, courent éperdus, ou se posent, paisibles, au bas de l’horizon. »
Le magnifique ciel de cette composition évoque Jongkind (1819-1891) ou Boudin (1824-1898), tous deux considérés comme précurseurs de l’impressionnisme. A propos de Jongking, Monet déclara qu’il lui devait « l’éducation finale de son oeil » (cf commentaire du Clark Art Institute Muséum – Frigates). Monet exerça une influence certaine sur la peinture de Thornley, ce qui se ressent précisément dans cette marine, notamment par la façon dont il traduit ici, à l’aide d’une palette de couleurs claires, par touches fragmentées, les reflets du ciel et des nuages dans l’eau.

The visual (Photographer: Laurent Mayeux), is reproduced with the kind permission of l’Etude Mercier. #mercier.art
This work was presented on the occasion of the sale on May 4, 2008 organized in Lille (Sales room at 14 rue des jardins).
The format of the signature (a little truncated in the image) suggests that it is a work produced after 1900. The location is not located, as is often the case for many landscapes produced. by William Thornley.
In a note that he wrote for the edition of the “Journal” of June 12, 1899 (article entitled “les petits salons”), about an exhibition of the painter’s works at the Georges Petit gallery (1856-1920) , the art critic, Yveling Rambaud declared: “the way of expressing variously the spectacles of nature, the material he uses there are not surprising (..) He evokes “the Azur sea , set in precious stone by her loving brush.” Alluding then to the artist’s preference for the skies that he painted in Holland, he adds: « this preference is reflected above all in the delicacy of the atmospheres, the luminous and soft envelopment of things and the sky scenes where the clouds, in turn, run wildly, or rest peacefully at the bottom of the horizon. »
The magnificent sky of this composition evokes Jongkind (1819-1891) or Boudin (1824-1898), both considered precursors of Impressionism. About Jongking, Monet declared that he owed him “the final education of his eye” (see commentary from the Clark Art Institute Museum – Frigates). Monet exerted a certain influence on Thornley’s painting, which is felt precisely in this seascape, in particular by the way in which he translates here, using a palette of light colors, with fragmented touches, the reflections of the sky and clouds in the water.