Ferme à Osny, temps orageux. Huile sur toile (60x80cm)
Cette peinture à l’huile sur toile a été présentée lors de la vente du 28 septembre 2015 à Génicourt – Hôtel des ventes de Cergy-Pontoise, 41, rue des Fossettes. Le visuel est reproduit avec l’aimable autorisation de la Maison des ventes Aponem.
William Thornley s’installa vers 1895 à Osny au Grand moulin (dit « de la scierie »), ses dernières adresses connues étant alors Heudreville-sur-Eure (1894) et antérieurement Giverny, où il résida comme voisin de Monet, avec son épouse Marie Stub, à partir de 1890.
Il dira à propos d’Osny dont il fit son lieu de prédilection, « j’ai visité bien des pays, mais c’est à Osny que j’ai trouvé le plus bel ensemble de paysages agréables à mes yeux de peintre ».
Pendant des années, un peu comme un « peintre reporter », il parcourut Osny et réalisa, au travers de ses compositions, des témoignages précieux de la vie rurale du village d’Osny et de ses habitants. Parmi ces réalisations figurent « l’entrée du village d’Osny, La Ferme d’en bas(dite ferme à Noel), les Champs aux environs d’Osny, la Ferme de la friche, etc…
Le tableau (présenté ici via le visuel de la Maison des ventes APONEM) a été acquis par le Musée William Thornley. A propos de cette oeuvre, riche en tonalités ocres et en vertes, une brochure de 23 pages réalisée par le Conseil départemental du Val d’Oise (Thornley à Osny ), précise à la page 13 « la maison de type manoir, aisément reconnaissable à ses deux tourelles d’angle, est aujourd’hui enserrée dans un tissu urbain très dense. En revanche, les bâtiments agricoles de la ferme ont en partie disparu. »
L’article du Progrès de la seine-et-Oise du 5 novembre 1913 (reproduit dans le dépliant des journées européennes du Patrimoine 2017, édité par la Ville d’Osny et le Conseil départemental du Val d’Oise), évoque, à propos de Thornley, sa « juste observation », une « grande sincérité » et un « talent solide ».
