Bords de mer aux voiliers. Aquarelle (34,5×50,5cm).
Ce visuel est reproduit avec l’aimable autorisation de Maître Gueilhers (Hôtel des ventes de La Rochelle). #hoteldesventes_larochelle Cette aquarelle a été présentée à la vente le 14 septembre 2023 à la Rochelle.
William Thornley a souvent peint des paysages de bord de mer.
Cette aquarelle que l’on peut dater d’après 1900 (compte tenu du format de la signature), comporte deux personnages marchant côte à côte. Comme dans la plupart de ses oeuvres, ce sont de simples silhouettes qui animent la composition, intégrant, ici ou là, une touche de vie dans le décor.
De quel endroit s’agit-il ? probablement d’un site méditerranéen, peut être sur la Riviera française ou Italienne, ou ailleurs, mais dont la localisation n’est pas précisée. Le pin, au premier plan et à gauche, particulièrement travaillé, attire le regard et souligne l’intérêt que le peintre apportait aux arbres en général, suivant en cela les leçons apprises auprès de ses illustres prédécesseurs, dont Eugène Cicéri qui expliqua dans l’un de ses cours, comment traiter un arbre à l’aquarelle. Les teintes sont douces et lumineuses. La Note d’Art de « l’Echo Pontoisien » du 26 juin 1924 évoque à propos des aquarelles du Midi exposées dans son atelier d’Osny (l’Ave) « la touche personnelle du peintre » (..) et « l’observation délicate ».

Hôtel des ventes de La Rochelle). #hoteldesventes_larochelle
William Thornley often painted seaside landscapes.
This watercolor, which can be dated after 1900 (taking into account the format of the signature), features two figures walking side by side. As in most of his works, simple silhouettes animate the composition, integrating, here or there, a touch of life into the decor. What place is this? probably from a Mediterranean site, perhaps on the French or Italian Riviera, or elsewhere, but whose location is not specified. The pine, in the foreground and on the left, particularly worked, attracts the eye and underlines the interest that the painter brought to trees in general, following the lessons learned from his illustrious predecessors, including Eugène Cicéri who explained in the one of his classes, how to treat a tree with watercolor. The shades are soft and luminous. The Note d’Art of June 26, 1924 mentions in relation to the watercolors of the South exhibited in his workshop in Osny (l’Ave) “the personal touch of the painter” (..) and “delicate observation”.