Paysage de Méditerranée. Huile sur toile (46 x 61cm). Après (ou aux alentours de 1900). Cette toile est au Musée Thornley (acquisition de 1994). Ce visuel (présenté le 1er mars 2022 sur le compte Facebook de la Ville d’Osny), est reproduit avec l’aimable autorisation du Musée Thornley (Conseil départemental du Val-d’Oise. Photo Armelle MAUGIN).
Le 16 juin 1899, B. Guinaudeau, dans la rubrique des Beaux-Arts, à la page 3 du journal « l’Aurore » fait ce commentaire, suite à une exposition de tableaux et d’aquarelles tenue chez le galeriste Georges Petit : « Ce sont des paysages (..) où l’artiste fait preuve d’une souple et délicate virtuosité. Il note les nuances – les durs éclats et les fines dégradations de la lumière sur (..) la Méditerranée, à (..) Antibes. Les amateurs de contrastes se plairont à comparer, par exemple, (..) les vues de Bordighera. On s’arrêtera devant une toile qui représente Antibes (..) noyé dans une vapeur chaude, transparente, où s’amortissent les blancheurs aveuglants et les bleus crus du Midi ».
Cette magnifique peinture a l’huile, dont la localisation n’est pas précisée (peut-être à proximité d’Antibes ?), évoque spontanément Claude Monet, entre autres, par le choix et le traitement des couleurs effectués par William Thornley, dont les bleus, les roses ainsi que la touche utilisée. Il s’inspira probablement des travaux effectués par son ami Monet lors des voyages qu’il réalisa quelques années avant lui en 1884 à Bordighera et en 1888 à Antibes. Dans le « Journal », du 15 juin 1899, le journaliste Gustave Geffroy déclara à propose de Thornley : « Il lui est resté un souvenir de ses études premières, et beaucoup de ses paysages peints sont établis à la manière de Claude Monet. La parenté est surtout visible, lorsque M. Thornley s’attaque (..) aux pierres d’Antibes, évanouies dans la lumière (..) »
On peut noter la présence de « l’arbre de Thornley », ici un pin, sur la gauche de la composition, qui valorise le cadrage de type photographique qu’utilise le peintre assez régulièrement. La localisation de ce paysage peut être identique à celle de l’aquarelle de la fiche 117 (Bord de mer).

Mediterranean landscape. Oil on canvas (46 x 61cm). After (or around 1900). This painting is at the Thornley Museum (acquired in 1994). This visual (presented on March 1, 2022 on the City of Osny Facebook account), is reproduced with the kind permission of the Thornley Museum (Val-d’Oise Departmental Council. Photo Armelle MAUGIN).
On June 16, 1899, B.Guinaudeau, in the Fine Arts section, on page 3 of the newspaper « l’Aurore » made this comment, following an exhibition of paintings and watercolors held at the gallery owner Georges Petit: » These are landscapes (..) where the artist demonstrates a supple and delicate virtuosity. He notes the nuances – the harsh flashes and fine degradations of light on (..) the Mediterranean, in (..) Antibes. Lovers of contrasts will enjoy comparing, for example, (..) the views of Bordighera. We will stop in front of a canvas which represents Antibes (..) drowned in a hot, transparent vapor, where the blinding whiteness and raw blues of the South are softened.
This magnificent oil painting, whose location is not specified (perhaps near Antibes?), spontaneously evokes Claude Monet, among others, through the choice and treatment of colors carried out by William Thornley, whose the blues, the pinks and the key used. He was probably inspired by the work carried out by his friend Monet during the trips he made a few years before him in 1884 to Bordighera and in 1888 to Antibes. In the « Journal », of June 15, 1899, the journalist Gustave Geffroy said of Thornley: « He has remained a memory of his early studies, and many of his painted landscapes are established in the manner of Claude Monet. The relationship is especially visible when Mr. Thornley attacks (..) the stones of Antibes, vanished in the light (..).
We can note the presence of the « Thornley tree », here a pine, on the left of the composition, which enhances the photographic type framing used by the painter quite regularly.