Léonide Bourges (1838-1909)

Influencée par Corot (1796-1875), Léonide Bourges pratique la peinture en plein-air.
Elève de Pierre -Edouard Frère (1819-1886), elle commence à exposer ses œuvres (au début des natures mortes) au Salon de 1857, année de naissance du peintre William Thornley (1857-1935).  C’est aussi à cette époque, qu’elle s’associe au « premier groupe d’Auvers » : Charles François Daubigny (1817-1878), son professeur, Karl Daubigny (1846-1886), ainsi que Corot, Daumier (1808-1879), Félix Penel et Geoffroy Dechaume (1816-1892).

Résidant définitivement à Auvers-sur-Oise dès 1895 (date d’arrivée de William Thornley à Osny) elle y peint de nombreux paysages. Influencée par Charles-François Daubigny, elle s’inscrit alors dans le mouvement pré-impressionniste qu’incarne alors son professeur et ami.

Les professeurs de William Thornley, dont Eugène Cicéri sont également issus de l’école de Barbizon dont Corot fut un des fondateurs. Outre leur filiation artistique commune, William Thornley privilégie, comme Léonide Bourges la peinture en plein-air et la peinture des paysages. Installé à Osny  depuis 1895  ( à 12 kilomètres d’Auvers), il n’est pas impossible que leurs routes se soient croisées à un moment ou à un autre, entre 1895 et 1909, date où Léonide Bourges décéda. Mais l’histoire reste pour l’instant muette sur ce sujet..

Influenced by Corot (1796-1875), she practiced outdoor painting. A student of Pierre-Edouard Frère (1819-1886), she began exhibiting her works (at the beginning still lifes) at the Salon of 1857, the year of birth of the painter William Thornley (1857-1935). It was also at this time that she joined the « first Auvers group »: Charles François Daubigny (1817-1878), her teacher, Karl Daubigny (1846-1886), as well as Corot, Daumier (1808-1879), Félix Penel (and Geoffroy Dechaume). Residing permanently in Auvers-sur-Oise from 1895 (the date of William Thornley’s arrival in Osny), she painted many landscapes there. influenced by Charle-François Daubigny, she then joined the pre-impressionist movement embodied by her teacher and friend.

William Thornley’s teachers, including Eugène Cicéri, also came from the Barbizon school of which Corot was one of the founders. In addition to their common artistic lineage, William Thornley, like Léonide Bourges, favoured open-air painting and landscape painting. Having settled in Osny since 1895 (12 kilometres from Auvers), it is not impossible that their paths crossed at one time or another, between 1895 and 1909, the year Léonide Bourges died. But history is so far silent on this subject.