Paysage de l’Ile Bréhat. Aquarelle (45x60cm). Après 1900. Signée en bas et à droite.
Localisation précisée sur le cartel de l’encadrement
Visuel présenté avec l’aimable autorisation de la Maison des Ventes de Baecque et Associés #de_baecque_et_associes. Cette œuvre (lot 51) a été présentée à la vente le 11 février 2017 à Lyon
Dans l’Echo Pontoisien du 8 décembre 1921, Maurice Guillemot, alors Président de la Société internationale des aquarellistes, déclara à propos de William Thornley « Il est, parmi les aquarellistes de maintenant, un de ceux, sans conteste, dont le métier est sûr, la maîtrise absolue, la touche large et parfois fougueuse, avec des ciels vastes et aérés ; aucune minutie : on devine le rendu immédiat de la vision rapidement ressentie par un touriste passionné qui ne se lasse pas de communier avec la nature et ses aspects, les plus divers ». Probablement qu’ici, Maurice Guillemot soulignait une différence majeure entre deux types d’aquarellistes, celle qui consiste pour les uns (comme Thornley) à traduire le plus spontanément l’impression d’un paysagiste « plein-airiste » plutôt que de s’en contenter d’en avoir (comme c’était encore le cas pour d’autres) une description « minitieuse », plus normative, consensuelle et académique.
Cette charmante aquarelle restitue à merveille l’atmosphère d’un recoin de l’Ile où niche une petite maison de pêcheurs bretonne exposée aux éléments rudes d’une nature authentique et sauvage.
Voir aussi la fiche 68 “Ile de Bréhat-Rochers au Phare du Paon” , la fiche 101 « Vue de Bréhat » et la fiche 27 « Rochers au Phare du Paon »

Landscape of Ile Bréhat. Watercolor (45x60cm). After 1900. Signed lower and right.
Location specified on the management cartel
Visual presented with the kind permission of the Maison des Auctions de Baecque et Associés #de_baecque_et_associates. This work (lot 51) was presented for sale on February 11, 2017 in Lyon
In the Echo Pontoisien of December 8, 1921, Maurice Guillemot, then President of the International Society of Watercolorists, declared about William Thornley « He is, among the watercolorists of today, one of those, without doubt, whose profession is safe , absolute mastery, broad and sometimes fiery touch, with vast and airy skies; no minutia: we can guess the immediate rendering of the vision quickly felt by a passionate tourist who never tires of communing with nature and its most diverse aspects. Probably here, Maurice Guillemot was underlining a major difference between two types of watercolorists, that which consists for some (like Thornley) in translating most spontaneously the impression of a « plein-airist » landscaper rather than content to have (as was still the case for others) a “minitic” description, more normative, consensual and academic.
This charming watercolor wonderfully recreates the atmosphere of a corner of the Island where nestles a small Breton fishermen’s house exposed to the harsh elements of authentic and wild nature.